La massothérapie englobe un ensemble de techniques qui, malgré leurs différences philosophiques et d'applications, partagent un certain nombre de principes et de méthodes ayant pour objectif de favoriser la détente musculaire et nerveuse, la circulation sanguine et lymphatique ainsi que l'élimination des toxines. Le massage peut être prodigué pour favoriser l'élimination de l'acide lactique produit au cours d’efforts prolongés liés au sport ou au travail par exemple. Il stimule la circulation de la lymphe et donc améliore le système immunitaire. Le massage est l'une des plus anciennes formes de thérapie populaire. Il fut utilisé tout au long de l’histoire pour soulager le corps et l’esprit. Son origine en Occident remonte à l’Antiquité, c’est-à-dire à près de 3000 ans av. J-C. Pour les médecins de l'Antiquité grecque et romaine, l'art du toucher était l’un des principaux moyens de guérir et de soulager les malades. Grecs et Romains préconisaient notamment de se faire masser avant et après la pratique d’un sport, pour accélérer la convalescence, pour régénérer le corps ou soulager les douleurs, après les jeux des gladiateurs par exemple. Dans les gymnases et dans les palestres, il était de tradition de faire suivre un bain d’une bonne friction aux huiles thérapeutiques. Le masseur était également sollicité pour compléter certains traitements médicaux et pour soigner des troubles variés. Au début du Ve siècle av. J.-C., Hippocrate, le père de la médecine donnant son nom au fameux serment, écrivait : «Le médecin doit avoir l'expérience de beaucoup de choses, mais à coup sûr du massage qui peut assouplir une articulation enraidie ou, au contraire, corriger une hyperlaxité.»